mAELSTROm

Maelstrom

"Maelstrom" est une vibration qui nous rapproche de la beauté profonde que nous évitons et préférons ne pas voir. Si nous décidons enfin d'ouvrir les yeux, cela ne dure qu'un instant éphémère, et nous retournons rapidement à nos souffrances.

Ces cinq séries de photographies capturent la simplicité des choses ; le chemin que nous parcourons tout au long de notre vie, ressentant le monde. C'est l'instant où nous pouvons naturellement nous libérer de nos analyses incessantes, de nos concepts et de nos certitudes, pour redécouvrir la sensation de l'émotion première à laquelle il est bon de revenir aussi souvent que possible.

Les cieux, les océans, les sommets, les forêts, les édifices ne sont que des refuges temporaires dans nos vies fuyantes, où nous ne voyons plus le temps passer. Il faut tuer le temps ! Quelle absurdité. Ce n'est que lorsque nous regardons ce que nous chérissons en face que tout sens advient.

Il existe de grandes similitudes entre les édifices naturels et les édifices spirituels. La verticalité et la lumière sont souvent présentes. Le silence est nécessaire, la chorégraphie des ombres et des lumières. Je parle ici de ce que je ressens au niveau spirituel et non religieux. La spiritualité nous propose des chemins que nous découvrons sans savoir où nous allons, tandis que la religion nous les impose sans échappatoire, sans découverte, sans liberté.

Les Japonais ont un mot pour décrire la sensation merveilleuse du bruit de lumière qui dégringole le long des arbres, c'est le "shinrinyoku". J'ai tenté de capturer la luminosité de ces palais flamboyants que sont nos bois, nos forêts, nos chutes d'eau.

Je vous invite à contempler les infimes nuances d'un lieu, d'un paysage, et à laisser le temps s'écouler ensemble, ne serait-ce qu'un peu.

« Maelstrom »

"Maelstrom" is a vibration that brings us closer to the profound beauty we avoid and prefer not to see. If we finally decide to open our eyes, it lasts for a fleeting moment, and we quickly return to our sufferings.

These five series of photographs capture the simplicity of things; the path we tread throughout our lives, sensing the world. It's the moment when we can naturally detach ourselves from incessant analysis, concepts, and certainties to rediscover the sensation of the primal emotion, which is good to revisit as often as possible.

The skies, the oceans, the peaks, the forests, the edifices are merely fleeting refuges in our transient lives where we no longer see time passing. We must kill time! What absurdity. It is only when we face what we cherish that all meaning arises.

There are great similarities between natural structures and spiritual edifices. Verticality and light are often present. Silence is necessary, the choreography of shadows and light. Here, I speak of what I feel at a spiritual level, not a religious one. Spirituality presents paths to us, and we discover them without knowing where we are going, whereas religion imposes them without escape, without discovery, without freedom.

The Japanese have a word to describe the marvelous noise of light cascading down trees, it is "shinrinyoku." I have tried to capture the luminosity of these flamboyant palaces that are our woods, our forests, our waterfalls.

I invite you to contemplate the subtle nuances of a place, a landscape, and let time pass together, even if only for a little while.